JUSTICE/ LES ASSISES
la Cour d’assises de Bobigny à Paris • JS
Au premier jour de son procès pour assassinat, le fils de Firmine Richard s’est donné à voir comme un homme qui a sombré dans les réseaux sociaux et une sous-culture de la violence pour tenter de protéger sa mère.
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” Si ça se trouve, je ne verrai plus ma mère : je
vais faire dix, quinze ou vingt ans… ” Lorsqu’il conclut son
entretien sur sa personnalité avec le président de la Cour
d’assises de Bobigny, la voix de Keneff Leauva se brise. Sa mère,
l’actrice guadeloupéenne Firmine Richard : c’est LE sujet sur
lequel le quadragénaire trapu revient en permanence, l’écueil
autour duquel sa psyché bute au point de ne plus pouvoir revenir à
la surface. ” Le plus important pour moi, c’est de savoir qu’elle
va bien. Je l’appelle deux fois par semaine, je sais qu’elle sera
toujours là pour moi. “
Depuis presque deux ans qu’il est détenu à la
prison de Fleury-Mérogis, Firmine Richard est la seule personne à
venir visiter son fils de 41 ans. Elle lui fournit également des
mandats de 50 euros par mois afin qu’il améliore son ordinaire.
Depuis vendredi 3 février, Keneff Leauva est jugé par la Cour
d’assises de Bobigny pour assassinat ; il encourt jusqu’à la
réclusion à…
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