Julien Philipakis
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Des employés de Brasserie Lorraine et des membres des syndicats CGTM-FSM et CGTM-SOEM étaient présents au tribunal pour suivre le procès. • JULIEN PHILIPAKIS
L’avenir de l’entreprise centenaire se jouait hier au tribunal de commerce de Fort-de-France. Les administrateurs et mandataires judiciaires et le procureur sont favorables au plan de redressement de la direction, contrairement aux salariés. Les juges rendront leur décision le 13 avril 2023.
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Après le renvoi du 24 janvier dernier, l’audience
sur l’avenir de Brasserie Lorraine a bien eu lieu, hier, au
tribunal mixte de commerce de Fort-de-France. Une vingtaine
d’employés de l’entreprise centenaire et des membres des syndicats
CGTM-FSM et CGTM-SOEM ont assisté à l’audience, ouverte cette fois
au public. Ainsi, la partie production de la brasserie était à
l’arrêt, hier. Pour mémoire, le tribunal a placé la société du
groupe Antilles Glaces en redressement judiciaire depuis le 31 mai
2022, constatant l’état de cessation de paiement. Du fait de son
déficit chronique et de la longue grève entre le 28 mars et le 16
juin 2022, l’entreprise a déjà mis en place des mesures économiques
: réduction des frais marketing, packaging et des emballages,
techniques de recyclage à venir…
Dans ce contexte, la direction de la société
fabricante de bière locale affirme être contrainte de proposer un
plan de licenciement de 7 salariés (3 opérateurs de
conditionnement, un responsable brasseur et 3 techniciens de
maintenance) pour motif économique afin d’éviter à tout prix la
liquidation et de sauver l’entreprise et le maximum d’emplois. Dans
son plan de redressement, la direction souhaite optimiser sa
nouvelle ligne de production quasi automatique (13 millions d’euros
d’investissement en 2019 plus un espace de stockage de 6,5 millions
d’euros)…
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