Après avoir frappé son chien en vidéo sur Snapchat, le rappeur Guadeloupéen Timal est condamné à verser une amende de 6000 euros et l’interdiction de détenir des animaux pendant 5 ans.
Suite à sa vidéo largement diffusée sur les réseaux sociaux dans laquelle il frappe violemment son chien, le rappeur Timal avait été interpellé puis placé en garde à vue durant plus de 24h. Il a été jugé en comparution immédiate hier (jeudi) et a plaidé coupable devant le juge.
Il a été finalement reconnu coupable d’acte de cruauté et de sévices graves sur un animal de compagnie. Il a été condamné à 120 jours d’amende, à raison de 50 euros par jour, soit un montant de 6 000 euros. Il a également été condamné à l’interdiction de détenir des animaux pendant 5 ans avec exécution provisoire.
Pour Stéphane LAMART, président de l’association Stéphane LAMART « Pour la défense des droits des animaux », représentant la partie civile, le jugement est décevant.
« Excepté la mise en sécurité des chiens et l’interdiction de détenir des animaux pendant 5 ans, la justice pénale solde la misère animale et les mauvais traitements par le biais des articles 707-2 et 707-3 du code de procédure pénale », déclare-t-il. « L’individu a été condamné à 6 000 euros d’amende, MAIS s’il paye dans les 30 jours, il bénéficie d’une réduction de 20 % dans la limite de 1 500 euros. C’est décevant, pour ne pas dire scandaleux. La justice ayant affaire à des délinquants – qu’il s’agisse de maltraitance animale ou tout autre acte – ne devrait en aucun cas pouvoir se permettre de marchander ainsi les peines qui leur sont infligées. »
L’affaire sur l’action civile en ce qui concerne les parties civiles a été renvoyée par le tribunal en février prochain.
L’infraction que constitue la diffusion de l’enregistrement n’a pas été retenue par le procureur de la République. une procédure sera faite pour que Timal soit jugé à nouveau pour ce second délit.